RENCONTRER
DIEU
DIEU - VS - BOUDDHA MEET
WITH  GOD


L´étrange conversion des Khmers rouges (2005-Avr-18)
Cambodge : Trente ans après le génocide
         Le Nouvel Observateur : (...) Ce sont les missionnaires évangéliques envoyés par les congrégations américaines. Ils ont fait de Pailin leur eldorado chrétien. Une prouesse et même un authentique miracle, selon certains ecclésiastiques. «Ma femme s´est évanouie lorsque je lui ai annoncé qu´on me nommait ici», se rappelle le pasteur Phanit, 37 ans, dont quatre passés dans l´armée de l´air. Sourire franc et larges épaules, Phanit se définit comme un «pasteur de combat». «Les Khmers rouges sont des durs, et ils sont chez eux à Pailin, un endroit de mort... Les débuts ont été difficiles...» Deux semaines après son arrivée, en 1999, sa maison est attaquée à coups de pierre. Un peu plus tard, une bande de vétérans l´alpague en plein jour: «Ton Dieu est américain, on ne veut pas de lui ici», gueulent-ils en le rouant de coups. En 2000, on l´emmène dans la jungle pour l´exécuter. Il s´en sort de justesse après être resté deux jours lié à un arbre... «J´ai lutté, poursuit-il, je suis allé de maison en maison... Quand on me chassait, je revenais le lendemain...»
         Aujourd´hui, le missionnaire de la Life Bible-Presbyterian Church a gagné en assurance. Il «fait du chiffre» et baptise à tour de bras. Son assemblée réunit des dizaines d´adeptes, «tous khmers rouges», dit-il en désignant des silhouettes avachies sur des bancs dans la pénombre du temple. En six ans, assure-t-il, le christianisme est devenu la première religion de Pailin: «Il existe maintenant une dizaine de lieux de culte, et nous avons converti au moins 60% de la population.» Rien n´arrête plus Phanit. Le missionnaire entend désormais évangéliser le noyau dur de l´organisation maoïste. Il compte à son tableau de chasse une partie du gratin de l´Angkar, «tous profondément communistes»: l´ancien chef du protocole de la présidence, une poignée d´intellectuels du comité central, des membres de la garde rapprochée de Pol Pot et même la célèbre «voix» de la radio khmère rouge, une vedette locale qui diffuse désormais des gospels sur les ondes tous les dimanches. Ce pasteur de combat veut faire de Pailin une terre de Dieu. Il n´a pas hésité à se présenter dans la cour de l´ancien centre de formation des cadres, derrière le marché, où Pol Pot professait de longues heures au plus fort du génocide. Là, quatre fois il a rencontré Khieu Samphan, ancien président du Kampuchéa démocratique, un vieil intellectuel pathétique et simulateur, que le «frère numéro un» terrifiait jadis comme le terrifie aujourd´hui l´idée de payer pour ses crimes. «Embrasse Dieu maintenant, lui a dit Phanit, tu ne t´échapperas pas, aussi loin que tu puisses t´enfuir... La justice des hommes va te demander des comptes, puis, un jour prochain, tu devras affronter celle du Créateur. N´aie pas peur. J´ai pitié de toi.» Le dirigeant khmer rouge, obnubilé par le tribunal qui l´attend, en serait resté muet, et on affirme l´avoir aperçu depuis en pleine lecture de la Bible.
         C´est jour de baptême dans le temple de Phanit. L´organiste est assis dehors, à l´ombre d´un manguier. Il a la peau usée d´un lézard, on lit dans son regard des années de crises de paludisme. Il se lève et ajuste sa jambe de bois, sans alarmer les fourmis qui en ont pris possession. Difficile de le nier: c´est un vétéran. Trente ans de sa vie passés sur les fronts khmers rouges. Il a pris sa «retraite» en 1996, lors de la «défection» au gouvernement des patrons de Pailin, et a entamé une carrière chaotique de négociant en rubis. Puis il a «découvert la religion», il y a deux ans. «Le pasteur m´a demandé de me confesser devant tout le monde. Alors j´ai commencé à parler de la guerre, de la peur, des exécutions, des fosses communes, puis j´ai pleuré comme un bébé, explique-t-il d´une voix dure et monocorde. Ensuite, il m´a dit de lever les bras en l´air en m´affirmant que j´étais sauvé...» Le pasteur Phanit en demeure persuadé: le passé de sang de ces milliers de combattants les obsède. «Poursuivis par les fantômes des 2 millions de victimes du génocide, en dépit de leur liberté et de l´argent, ils restent dévorés par la culpabilité. Et l´apprentissage de la repentance les délivre.»
         Youk Chhang, du Centre de Documentation du Cambodge sur le Génocide, met un bémol: «Les évangéliques leur offrent surtout une porte de sortie, des béquilles pour survivre dans une société qui associe le mouvement khmer rouge au démon et dans laquelle ils ne se réintégreront jamais. La plupart d´entre eux sont incurables, ajoute-t-il, mais les sacs de riz et les vêtements offerts par les missionnaires font la différence, il y a même parfois un voyage aux Etats-Unis à la clé...» La procession du baptême se met en branle. Une vingtaine de personnes, main dans la main, s´engagent sur le chemin de latérite. Elles quittent une grosse chapelle flambant neuve aux solides parois blanc et bleu dont le crucifix domine toute la ville. Out Bo, le visage barré d´une cicatrice, ancien maquisard, depuis quinze ans à Pailin, marche au premier rang. Sorte de Quasimodo évangélique, un nouveau métier l´attend: gardien du temple. Son jeune assistant, recruté par la guérilla à 12 ans, le suit de près. On chante en descendant la colline, en direction de la rivière. Les deux hommes vont «renaître» chrétiens, le corps et la tête plongés dans l´eau, accompagnés par les incantations du pasteur et sous les yeux d´une assistance béate. Out Bo a le visage grave, vaguement inquiet. Il s´approche du religieux qui, d´un geste lent, l´attrape par les cheveux et l´immerge un long moment. Le plus jeune ne perd rien de la scène et observe son vieux compagnon d´armes se frotter les yeux en sortant du ruisseau. «Maintenant, nous sommes des Church khmers rouges», souffle-t-il en anglais. («Des Khmers rouges de l´Eglise»).
         Syncrétisme ou opportunisme, les anciens soldats de Pol Pot tentent en tout cas de sauver leur peau. Et il a fallu attendre mai 1999, lors de son arrestation, pour réaliser que l´un des cadres les plus violents de l´organisation, Kang Kek leu, alias Douch, chef de la sécurité, responsable de la mort de 16000 personnes dans son centre d´interrogation S-21, avait changé de vie, lui aussi, sous un autre nom et dans une autre religion. Membre actif d´une organisation caritative américaine, il aurait converti des milliers de Cambodgiens dans le nord-ouest du pays. Dans sa prison militaire, le tortionnaire Douch se compare maintenant à saint Paul, ancien persécuteur touché par la grâce divine. Youk Chhang, l´archiviste du génocide qui a recueilli des centaines d´ordres d´exécution signés de sa main, lui a envoyé une copie du chapitre IX de la Genèse, où il est question de la responsabilité de l´homme face à ses crimes. Il n´a jamais répondu. Le pasteur Christopher, lui, a baptisé l´ancien bourreau dans la rivière Sangkè à Battambang en 1996. Ses parents, ses frères et soeurs ont péri pendant la période de gouvernement khmer rouge. Il persiste à croire que, «si Jésus a pu changer Douch, il peut changer le monde entier».
         Dans les hauteurs de Pailin, à une centaine de mètres de l´imposante demeure du maître des lieux - que l´on dit agoniser du sida - entourée de sa garde prétorienne, un homme fixe une enseigne sur la paroi branlante d´un hangar: «Pailin Christian Church». Il n´y a pas de chaises, la pièce est entièrement vide, mais il convie tout de même à pénétrer dans le temple. Après un coup d´oeil circulaire, il confie, dans un soupir: «Les affaires marchent mal ici, on a tout épuisé, la politique, le bois, les pierres, il ne reste que Dieu...»  [Cyril Payen]

Tsunami carried bronze Buddha 1000 km across ocean (2005-Apr-18)
         By Jan McGirk, The New Zealand Herald : In mid-December a little bronze-eyed idol, like so many in rural Myanmar (Burma), was placed in a little decorated kiosk, strapped to a crude bamboo raft and released on to the Irrawaddy river to drift to propitious sites and cast away evil. The 12.5 cm figure of a Buddhist sage floated down the delta and then, a week or so later, the Boxing Day tsunami struck. Eight days on, 1000 km away, fishermen in Tamil Nadu, India, spotted the raft floating offshore, its foil decorations glinting in the sunlight. Nine men set off in a boat to investigate and brought back a crude bamboo raft, lashed together with plastic clothesline and studded with silver-foil flowers. Its only passenger was a tiny crosslegged metal figure sitting on a plate inside a wooden hut. Three vases, a candle, some coins and a maroon monk's robe with the word "Burma" stitched on the tag were stashed alongside it.
         None of the villagers in Meyurkuppam, a small Tamil fishing hamlet in southern India, could identify the foreign statue, but two Western aid workers suggested that it looked like a Buddha. Actually, it was a chubby Jalagupta figurine, held holy by Burmese Buddhists. Everything on board the raft was intact, and its arrival coincided with another extraordinary event in Meyyurkuppam - everyone in the village had survived the tsunami. Hence their insistence on pampering what local Hindus have called "Buddha-Swami" under their biggest banyan tree. Believers credit this floating statue with protecting all 980 inhabitants of Meyyurkuppam. The first post-tsunami cult was thereby created. One New Age priest reportedly claimed that its power against evil kept a controversial nuclear reactor from leaking radiation along their coastline, sparing tsunami survivors a slow death from cancer. At least 30 technical personnel living close to the Kalpakkam reactor perished in the tsunami, yet the facility stayed intact.
         More than 16,000 Indians died or are still missing after the huge waves reshaped the Bay of Bengal. No lives were lost in Meyyurkuppam. "It is a miracle," said Kuppurswamy, the village headman. "We keep a glass of water and a flower in front of the deity every day. We will worship him like we worship our own gods. Our village has accepted it as its own." Last week, as Buddhist images and relics in Burma, Thailand, Laos, Cambodia, Sri Lanka and southern China were ritually cleansed during the three-day Theravada New Year celebrations, the tiny Buddhist sage of Meyurkuppam received ablutions, along with ceremonial offerings of rice sweetmeats. Fairy lights were strung around the new icon. "He will be kept here," said N. Padavattan, a local boatman. "We are very happy with the arrival of this god."
         "This is part of a wondrous cycle," said Phra Vivek, a Bangkok monk. "Buddhism arrived in the river deltas of South-East Asia in the third century when the Indian emperor Ashoka sent missionaries to the Golden Land. Now the ocean has carried Buddhism back to its source." K. Gurumurthy, from the Indo-Myanmar chamber of commerce, was sent by the Burmese embassy in New Delhi in February to examine the metal figurine, which was at first rumoured to be a valuable bronze dating from the 17th century. He told reporters it had little intrinsic value, but was a commonplace modern statuette, floated in their scores downstream during the rainy season in the Irrawaddy delta. But never has one travelled so far across the sea, and in India and Burma this little statue is considered auspicious.
         The villagers have now agreed to move their Buddha-Swami to a pagoda on high ground, because post-tsunami regulations prohibit any construction within 500 metres of the shoreline. Once the state government donates land for a new temple, the building, funded by the Burmese generals, will get under way. Meanwhile, the fishermen's families offer daily prayers to the new Buddha-Swami.

[http://www.nzherald.co.nz/inde­x.cfm?c_id=2&ObjectID=10120916]

Bouddha, Jésus et l'effet de serre (2005-Avr-14)

1) Matthew 24
         [24 : 14] "This gospel of the kingdom shall be preached in the whole world as a testimony to all the nations, and then the end will come.
         [24 : 35] "Heaven and earth will pass away, but My words will not pass away.
         [24 : 36] "But of that day and hour no one knows, not even the angels of heaven, nor the Son, but the Father alone.

2) In Cambodian Buddhist Prophecy
           The Buddhist year 2500 (A.D. 1957) is considered to be the mid-way of the Buddhist era. [Kenneth T. So]

3) Extrait de Comment reconstruire le Cambodge... et le Canada
           - Amen!
           André "accueille" les sila le plus sérieusement du monde.
           - Tu devrais dire Ama! Ça veut dire Oui en pali. Ou mieux: Ama, Bhanté! Oui, Seigneur!
           - Ça se ressemble, hein?
           - Ben, voyons! L'indo-européen! Le sanskrit!
           - Mais dis-moi! Il y a une prophétie chrétienne qui prédisait la fin du monde. Est-ce qu'il existe une telle prophétie chez les bouddhistes?
           - Parfaitement! Bouddha lui-même, selon des textes khmers, prédisait que sa religion durera cinq mille ans. Après, sept soleils apparaîtront un à un dans le ciel et la terre brûlera. Ce sera une nouvelle ère géologique: chhess kalp en cambodgien.
           - Seigneur! gémit André. Ça relève plus de l'astronomie que de l'astrologie! Mais cinq mille ans, ça nous laisse encore combien de temps?
           - L'ère bouddhique précède de 543 ans l'ère chrétienne. Alors ça se passera en l'an 4457. Mais après ce cataclysme viendra un autre Bouddha, le dernier, que les Khmers appellent Preah Sé Ar Métri. Avec lui tous les êtres -remarque! j'ai pas dit les humains- vivront heureux. [Pen Nearovi]

4) Fonte de l'Arctique (2004-Nov-03, Reprise)
         La glace est de plus en plus mince en Arctique. Un rapport dévoilé par le Fonds mondial pour la nature montre qu'à moins d'une réduction rapide des rejets de dioxyde de carbone, la glace de l'Arctique aura complètement disparu en été d'ici la fin du siècle. Cette fonte va provoquer une hausse du niveau des océans, affecter l'habitat d'environ 17 millions de personnes et probablement entraîner la disparition d'espèces de poissons et de mammifères comme l'ours polaire. Le document réalisé par plus de 250 chercheurs sera présenté la semaine prochaine à Reykjavik en Islande, au Conseil arctique. Selon le Fonds mondial pour la nature, les huit pays membres du Conseil, dont le Canada, sont responsables à eux seuls d'environ 30% des émissions humaines de dioxyde de carbone. [Radio-Canada.ca]

5) Les glaciers himalayens, réservoirs de l'Asie, menacés d'assèchement (2005-Mar-22, Extrait)
         Si Edmund Hillary et le sherpa Tenzing Norgay tentaient aujourd'hui d'escalader l'Everest, ils s'épargneraient 5 kilomètres d'ascension sur le périlleux glacier Khumbu, qui a reculé d'autant depuis leur exploit de 1953. Surnommé le "château d'eau de l'Asie", le massif himalayen voit fondre ses glaciers, sous l'effet du réchauffement. Le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui a rassemblé trois études portant sur l'Inde, le Népal et la Chine, s'en alarme, dans un rapport rendu public le 15 mars. Les glaciers de l'Himalaya, qui couvrent 33 000 km2, alimentent sept des principaux fleuves d'Asie : le Gange, l'Indus, le Brahmapoutre, la Salween, le Mékong, le Yangzi (fleuve Bleu) et le Huang He (fleuve Jaune). (...)
        "Toutes les observations concordent", confirme Yves Arnaud (IRD, laboratoire de glaciologie de Grenoble). Les données topographiques et satellitaires qu'il a lui-même analysées montrent une diminution de l'épaisseur des glaciers himalayens variant de 0,2 m à 1 mètre depuis cinquante ans... [Le Monde]

GOD vs BUDDHA
( PRÉCÉDENT )
camboDIATRIBE
                      
COURRI@L 2005
                      
AUTRES SITES KHMERS
                      

KUN PIMOJ 's HOMEPAGE
                      
PHN@M-P@NH-P@TINS
                      
FRAN-GLO-GIBWÉ
                      

CANADA 3 FOUNDERS
                      
MES EMAILS 2003
                      
THE 6 COMMANDMENTS
                      
MEET WITH GOD
                      
PEN Nearovi, Montréal, Québec, Canada
(nearovi@sympatico.ca)