MEET  WITH
GOD
PHN@M - P@NH - P@TINS RENCONTRER
DIEU


Les glaciers himalayens, réservoirs de l'Asie, menacés d'assèchement (2005-Mar-22)
         Le Monde : Si Edmund Hillary et le sherpa Tenzing Norgay tentaient aujourd'hui d'escalader l'Everest, ils s'épargneraient 5 kilomètres d'ascension sur le périlleux glacier Khumbu, qui a reculé d'autant depuis leur exploit de 1953. Surnommé le "château d'eau de l'Asie", le massif himalayen voit fondre ses glaciers, sous l'effet du réchauffement. Le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui a rassemblé trois études portant sur l'Inde, le Népal et la Chine, s'en alarme, dans un rapport rendu public le 15 mars. Les glaciers de l'Himalaya, qui couvrent 33 000 km2, alimentent sept des principaux fleuves d'Asie : le Gange, l'Indus, le Brahmapoutre, la Salween, le Mékong, le Yangzi (fleuve Bleu) et le Huang He (fleuve Jaune). Les 8,6 millions de mètres cubes qui coulent chaque année des sommets fournissent en eau douce des millions de personnes. La fonte accélérée des glaciers pourrait signifier pour elles plus d'inondations dans un premier temps ­ quelques décennies ­, avant qu'une pénurie s'ensuive. L'énergie hydroélectrique, l'agriculture, certaines industries dépendent directement de l'apport d'eau douce : l'impact économique sera donc substantiel, s'inquiète le WWF, qui appelle sur le sujet une coopération régionale.
           LA DÉSERTIFICATION PROGRESSE
         Des projections à un siècle montrent pour l'Inde une situation contrastée dans le temps et dans l'espace : dans le haut Indus, le débit augmentera de 14 % à 90 % dans les premières décennies, avant de décroître dans les mêmes proportions d'ici à 2100. Pour le Gange, la partie amont connaîtra le même type de variation, tandis que dans la zone plus en aval, où l'alimentation en eau tient principalement aux précipitations de la mousson, l'impact de la déglaciation sera pratiquement négligeable. Ces différences tiennent au fait que l'eau de fonte glaciaire ne représente que 5 % du débit des fleuves indiens, mais qu'elle contribue grandement à leur régulation, en particulier pendant la saison sèche. Ainsi, pour le Gange, la perte de l'eau de fonte glaciaire réduirait le débit des deux tiers de juillet à septembre, ce qui impliquerait une pénurie d'eau pour 500 millions de personnes et affecterait 37 % des cultures irriguées indiennes, assure le rapport.
         Le WWF souligne aussi les risques accrus de vidange subite de lacs glaciaires. Suralimentés en raison de la fonte des glaces, ceux-ci sont en effet plus susceptibles de rompre les digues naturelles qui les contiennent. Et d'entraîner des inondations catastrophiques en contrebas, parfois sur des dizaines de kilomètres. Sur les 229 glaciers identifiés dans le bassin d'Arun, au Tibet, 24 "sont potentiellement dangereux", note le rapport. En Chine, les bassins du Yangzi et du fleuve Jaune connaissent une diminution des surfaces des zones humides et des lacs. La désertification progresse. Le fleuve Jaune n'a pu rejoindre la mer pendant 226 jours en 1997, année record.
         "Toutes les observations concordent", confirme Yves Arnaud (IRD, laboratoire de glaciologie de Grenoble). Les données topographiques et satellitaires qu'il a lui-même analysées montrent une diminution de l'épaisseur des glaciers himalayens variant de 0,2 m à 1 mètre depuis cinquante ans...
                                                                                                                                 Hervé Morin

Le Roi Des Cons Retraité (2005-Mar-19)
Promesse solennelle des Vietnamiens Rouges à la Conférence au Sommet des Peuples Indochinois, à Canton (RPC)
         Par Norodom Sihanouk : Phnom Penh, le 31 Juillet 2003 - J'avais proposé cette Conférence. S.E. le Premier Ministre CHOU EN LAI (RP de Chine) organisa de main de maître cette très importante Conférence. Y assistèrent "avec foi et enthousiasme" à la tête de leurs Délégations respectives, le Premier Ministre PHAM VAN DONG de la RD du Vietnam, le Président NGUYEN HUU THO du Sud-Vietnam (FNL), le Prince SOUPHANOUVONG du Laos (Neo Lao Haksat) et NORODOM SIHANOUK du Cambodge.

         Au cours de cette Conférence historique et dans leurs Allocutions officielles respectives, les 2 Leaders vietnamiens et le Leader laotien ci-dessus nommés ont donné non seulement aux Khmers mais aussi urbi et orbi l'assurance formelle que le Vietnam libéré et réunifié et le Laos libéré et réunifié reconnaîtront toujours et respecteront toujours les frontières terrestres et maritimes (tracé des années 1963 à 1969) du Cambodge. S.E. PHAM VAN DONG est allé jusqu'à demander à S.E. CHOU EN LAI d'être le grand Témoin de cette reconnaissance de jure et de ce respect éternel en se déplaçant avec lui (DONG) et NORODOM SIHANOUK aux frontières Vietnam-Cambodge et y planter (sic) une borne frontalière symbole de l'intégrité territoriale du Cambodge et du total et éternel respect de cette intégrité par le Vietnam réunifié et souverain.
         Après la Victoire totale du Vietnam et du Cambodge de la Résistance, en Avril 1975, POL POT prit le Pouvoir au Cambodge. NORODOM SIHANOUK "n'était plus le Cambodge". La proposition et la promesse solennelle de PHAM VAN DONG tombèrent à l'eau.

           Pen Nearovi : C'est cela l'ironie de la politique "MON AMI". Ce n'était qu'une promesse solennelle (même devant Zhou Enlai), ce n'était pas un traité signé entre gouvernements et entériné par les parlements. Et même ... Même si c'était un traité en bonne et due forme, les Viets ne l'auraient jamais respecté! Combien de traités passés avec le Sud et les Américains le Nord-Vietnam avait déjà bafoué?
           Alors à qui la faute? Évidemment au roi puis prince qui gouvernait seul! Et à tout le peuple qui est toujours à plat ventre devant le roi (ou n'importe quel dictateur)!


           Chon Chumleas : Let's move forward. How can we help to launch a Global Awareness Campaign on Border Intergrity? Some ideas that you might be able to help:
           - Develop comprehensive awareness materials (printed, audio and video). It must be professional in quality. To reinforce credibility, the materials have to be scientifically based on fact. The intent is to share the material with other organizations hopefully in school system to educate future generation.
           - Conduct Seminar at commune level inside and outside Cambodia. Recognition for participation of the public must be emphasized (for  example a "I know my border" pin/certificate or equivalent that they can display on everyday clothing or at their home).
           - Organize field trip to contested areas for activists (local and overseas) and general public (monks, students, etc.). Again, "I was at the border" pin should be sponsored.
           - Promote active participation by soliciting academic paper on the topic.

March 18th, 1970 : What if Sihanouk came back to Paris ? (2005-Mar-17)
         We were all there at the theatre of the Maison Internationale de la Cité Universitaire de Paris to greet him and his then favourite : I, Ung Seng Y, Chheang Kim Sour, Phlong Manya, Uy Phatna, Nouth Narang and many others, in that evening of late February or early March 1970. The Cambodian students in Paris (and France at large) were celebrating an earlier Chaul Chhnam Khmer (New Year) with a show of folklore music and dances at the theatre. The prince and wife were there at the last minute, almost unexpectedly and were said to have been consulting doctors in France. Also unexpectedly came out the breaking news of the "coup d'État" a few weeks later. Sihanouk and Monique were then in Moscow, USSR. Why didn't they return to Paris and Côte d'Azur ?
         First Chheang Kim Sour joined the Khmer Republic to be cabinet minister followed months later by Phlong Manya. Both died under the Khmer Rouge. Nouth Narang chose his camp decade after and is now secrétaire d'État or something. I wrote a manuscript (some excerpts follow) and I'm now challenging Norodom Sihanouk to explain -- before his death -- to the Cambodian people why he continued his trip to Beijing and set up the FUNK (Front uni national du Kampuchea) and GRUNC (Gouvernement royal d'union nationale du Cambodge) to make war to Lon Nol and to ... 7 million Cambodians.

Comment reconstruire
le Cambodge... et le Canada

© Copyright 1996

IMMIGRANTE REÇUE

CHAPITRE DIX-SEPT

     Monty participe à la plupart des réunions du comité directeur et à la rédaction du bulletin sans perdre contact avec ses autres amis. Ce soir elle reçoit Sim et Norim, maintenant mariés, ainsi que Pong et bien entendu Say.

     NORIM: Vous vous souvenez? de la fête de Chaul Chhnam khmèr ¹, en mars 1970 à la Cité universitaire de Paris? Les organisateurs ont avancé un peu la date pour pouvoir donner des spectacles folkloriques au théâtre de la Maison internationale. Eh bien! Le prince chef de l'État s'y est amené avec l'une de ses épouses! Il a eu droit au fauteuil d'honneur mais la princesse Monique, à son déplaisir, devait se contenter d'un petit fauteuil en retrait. C'est dire que tout le monde connaissait et désapprouvait son énorme influence au palais de Chamkar Morn ².
     MONTY: Les organisateurs ont pris un grand risque. On leur a dit sans ambages qu'ils seraient sur la liste noire et feraient mieux de ne pas rentrer au Cambodge après leurs études.
     PONG: C'était mal connaître les jeunes étudiants de cette époque-là. Ils étaient contre la corruption et voulaient un changement dans le régime à parti unique, le Sangkum de Norodom Sihanouk.
     SAY: Que faisait le prince en France?
     NORIM: Il devait se rendre en visite officielle à Moscou et s'arrête un moment à Paris pour une visite médicale de routine.
     SIM: Donc le coup d'État du 18 mars l'a surpris un peu en plein vol?
     NORIM: C'est ça! Alors moi, je veux savoir comment vous auriez réagi à sa place.
     PONG: Étant un ancien roi et étant un Khmer, moi je n'appellerais pas la population à se rebeller contre Lon Nol. Car à ce moment-là je déclencherais une guerre civile juste pour reprendre mon trône. Pour moi, Norodom Sihanouk est un traître à son pays!
       SIM: Tu oublies Khieu Samphan et ses Khmers rouges! Avec ou sans Sihanouk ils auraient démarré leur guerre révolutionnaire. L'occasion était trop belle! L'impérialisme américain et ses valets furent là, sur place, et non seulement au Sud-Vietnam.
     MONTY: Mais les résultats n'auraient pas été les mêmes! La caution que le prince apporta aux révolutionnaires fut énorme. Sur le plan national, les Cambodgiens auraient été aveuglés, ne voyant que Sihanouk et les royalistes et oubliant complètement les communistes dont ils ignoraient tout.
     Sur le plan international Khieu Samphan était pratiquement inconnu. Si le prince revenait tout simplement se reposer sur la côte d'Azur, le bloc Chine-Nord-Vietnam-Khieu Samphan ferait piètre figure devant l'alliance États-Unis-Lon Nol sur l'échiquier diplomatique car Lon Nol détenait encore une certaine légalité. Mais quand le prince s'allia à Khieu Samphan ça a tout changé. Les autres pays du monde libre étaient hésitants. La France, par exemple, a misé sur les deux tableaux.
     SAY: Ce que j'ai vu au pays après le 18 mars était l'invasion vietcong-nord-vietnamienne. Les troupes vietcong et les unités régulières de Hanoï que Sihanouk autorisait à se cacher en deçà de la frontière se sont ruées vers l'intérieur du Cambodge, l'ont mis à feu et à sang pour se venger d'avoir perdu leur sanctuaire et faire goûter un peu ces Cambodgiens à la saveur de la vraie guerre. Et personne, je veux dire aucun pays, n'a condamné cette invasion!
     PONG: Ah! Bien dit, Say! Aucun pays n'a condamné cette invasion parce que Sihanouk donnait sa bénédiction à ces hordes vietcong et nord-vietnamiennes. Il disait d'elles: ce sont mes troupes, sous la bannière du FUNK, qui combattent l'impérialisme américain et son valet Lon Nol!
     "Et c'étaient ces troupes bénies par l'ex-chef de l'État qui ont tué mon père!" pense Monty avec amertume.

*

     L'année 1977 se montre à Montréal sous un épais manteau blanc et froid. ADMA régale d'un banquet ses employés et chez Bardet à part de ça! La conversation passe à un moment donné par des remarques sur la politique du gouvernement Lévesque, récemment arrivé au pouvoir.
     - C'est de la faute à Trudeau! accuse Daniel Barnabé, un jeune ingénieur tout nouveau, assez prétentieux, qui s'est vite attiré l'animosité des dessinateurs et même celle de Robert, l'ingénieur de projet.
     - Parce qu'il a envoyé des troupes? lance quelqu'un.
     - Il accapare trop de pouvoirs pour Ottawa! clame Daniel. Alors les provinces veulent retrouver leur compte!

     Assez sonnée par les vins et le digestif, Monty doit se contenter de la ligne Henri-Bourassa-Place Bonaventure pour rentrer chez elle. Trop orgueilleuse pour avouer son état à ses camarades de travail. La Malibu, quoiqu'équipée de pneus d'hiver, devra attendre. Quand les vapeurs se seront dissipées.
______________________
¹ Nouvel An khmer, 12 ou 13 avril.
² Résidence officielle du chef de l'État.

GOD vs BUDDHA
                      
camboDIATRIBE
                      
COURRI@L 2005
                      
AUTRES SITES KHMERS
                      

KUN PIMOJ 's HOMEPAGE
                      
PHN@M-P@NH-P@TINS
( PREVIOUS )
FRAN-GLO-GIBWÉ
                      

CANADA 3 FOUNDERS
                      
MES EMAILS 2003
                      
THE 6 COMMANDMENTS
                      
MEET WITH GOD
                      
PEN Nearovi, Montréal, Québec, Canada
(nearovi@sympatico.ca)