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Des sculpteurs sur pierre restaurent les noms des combattants canadiens
morts
(2005-nov-06) VIMY, France (PC) - A l'ombre des hautes tours du Monument commémoratif du Canada à Vimy, dans le nord de la France, des sculpteurs sur pierre réécrivent littéralement l'histoire. Protégés des éléments par un studio sommaire, ils travaillent méticuleusement à tracer, puis à graver dans des morceaux de pierre les noms de plus de 11 000 soldats de la Première Guerre mondiale tombés au combat et énumérés sur le monument, vieux de 69 ans. Au fil des ans, à cause des dommages dus à l'eau, aux cycles de gel et de dégel et aux réparations de fortune, plusieurs des noms des soldats portés disparus et présumés morts après avoir combattu en France ont été soit abîmés, fissurés ou masqués. Cette détérioration est à l'origine d'un gigantesque projet de travaux publics canadiens de 30 millions $ qui a été inauguré l'an dernier, et qui aboutira, à terme, à la remise en état de 13 monuments à la guerre en France et en Belgique. Mais à lui seul, le lieu historique national de la Crête-de-Vimy accaparera les deux tiers des fonds alloués à la restauration, et prendra deux ans de travail. La crête de Vimy a été la scène d'une des plus célèbres batailles menées par les troupes canadiennes au cours de la Première Guerre mondiale. Toutes les précédentes tentatives des Alliés pour s'emparer de la crête fortifiée, tenue par les Allemands, avaient échoué jusqu'à l'attaque canadienne, en avril 1917. Celle-ci avait réuni, pour la première fois, les quatre divisions du Corps canadien. La bataille avait fait 3000 morts et 7600 blessés chez les Canadiens. |
Vimy, France. (CP/Andrew Vaughan) |
N.P. : Plusieurs bataillons
de fantassins cambodgiens participaient à la Première Guerre
mondiale dans le cadre de l'Union française. Ce fut le seul conflit
mondial où des soldats cambodgiens étaient impliqués.
Pendant la Deuxième Guerre, la France tomba très vite, le
Cambodge et toute l'Indochine étaient immobilisés sous le
gouvernement de Vichy et l'occupation japonaise. La Guerre de Corée
n'avait pas la participation du Cambodge non encore indépendant
- donc non membre de l'ONU - alors que la Thaïlande y avait envoyé
des troupes.
À Phnom Penh, il existait un Monument aux Morts dit "Roup
Pi" (Deux statues, d'un Français et
d'un Cambodgien). Les anciens disaient que cet officier cambodgien était
Ta (grand-père) Mèn. Je me souviens encore de ces défilés
militaires annuels, avant l'indépendance, qui commençaient
à Roup Pi
et se terminaient à la colline du Phnom et impliquant évidemment
des soldats originaires d'autres pays de l'Union française, dont
des Marocains, des Algériens et des Sénégalais.
Récemment, la France a commencé le rapatriement des corps
des soldats français tombés en Indochine et enterrés
dans le cimetière à côté de Roup
Pi. Les Cambodgiens sont en droit de se demander
s'il existe, sinon un Monument aux Morts cambodgien en France, du moins
un cimetière de soldats cambodgiens tombés à la Première
Guerre mondiale, avec leurs noms bien inscrits sur leurs tombes.
1) Gomery conclut à un réseau
de pots-de-vin et blâme des proches de Chrétien
OTTAWA (PC) - La thèse était avancée depuis des
années mais, mardi, le juge John Gomery est venu la valider en quelques
1000 pages: La garde rapprochée de l'ex-premier ministre Jean Chrétien
s'ingérait dans la gestion du programme des commandites, un programme
qui aura servi à alimenter un réseau occulte de pots-de-vin
bénéficiant au Parti libéral du Canada (PLC). Dans
son très attendu premier rapport, le commissaire qui préside
l'enquête sur le scandale des commandites jette le blâme sur
l'ancien premier ministre Jean Chrétien, son chef de cabinet Jean
Pelletier, l'ex-ministre des Travaux publics Alfonso Gagliano, l'ancien
grand patron du programme Charles Guité, l'organisateur libéral
Jacques Corriveau, ainsi que sur une poignée de hauts fonctionnaires,
dirigeants d'agences de publicité et autres organisateurs libéraux.
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2) Paul Martin ordonne au PLC de rembourser
1,1 million $ et bannit Gagliano
OTTAWA
(PC) - Dans l'espoir de réduire l'impact du premier rapport Gomery
sur le gouvernement minoritaire qu'il dirige, le premier ministre Paul
Martin a ordonné mardi au Parti libéral du Canada (PLC) de
rembourser 1,1 million $ à l'Etat et de bannir à vie 10 personnes,
dont les ex-ministres Alfonso Gagliano et Marc-Yvan Côté.
M. Martin a toutefois refusé d'exclure de
son parti l'ex-premier ministre Jean Chrétien et son ancien chef
de cabinet Jean Pelletier, même si le juge John Gomery les blâme
dans son rapport. Les stratèges libéraux ont expliqué
qu'ils avaient pris cette décision parce que MM. Chrétien
et Pelletier n'ont pas été mêlés directement
aux "opérations de financement illégal" du parti par le truchement
des commandites.
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