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(2005-oct-29) Radio-Canada.ca : Les militants du Bloc québécois, réunis en congrès à l'Université de Montréal, samedi, ont voté en faveur de la création d'une armée québécoise si le Québec devient souverain. Les bloquistes estiment que les Québécois seront plus enclins à voter en faveur de l'indépendance si le projet souverainiste est bien étayé, y compris sur le plan militaire. « Pourquoi ça serait ridicule que le Québec ait une armée? a demandé M. Duceppe. Ça ne veut pas dire que vous déclenchez la guerre parce que vous avez une armée. » |
Gilles Duceppe pense que les militaires seront ouverts à cette idée. « Il y a bien des gens qui sont devenus souverainistes dans l'armée canadienne! » a-t-il ajouté. Le ministre Jean Lapierre, lieutenant québécois du premier ministre Paul Martin, a immédiatement tournée en ridicule le projet bloquiste. « [M. Duceppe] a juste à regarder les résultats des votes des soldats, puis il va s'apercevoir que ça [l'armée] ne les a pas rendus souverainistes "pantoute". Ces gens sont commis à la défense du Canada. » Lors de ce congrès, Gilles Duceppe doit également être soumis à un vote de confiance. Les résultats seront connus dimanche. |
Rice charms and chills (2005-Oct-26)
As she warns Canada to negotiate softwood impasse
OTTAWA (CP) - U.S. Secretary of State Condoleezza
Rice hadn't even left town Tuesday afternoon before the righteous
indignation of the Liberal government started anew. Rice wrapped up a 22-hour
visit to Canada - the first in her role as America's top diplomat - with
cordial words but nary a sign of any give on some of Canada's key bilateral
complaints. She assured Canadians that the word of the United States is
"as good as gold" but straight-armed demands for the immediate return of
$3.5 billion in contested softwood lumber duties.
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Les investisseurs à l'heure des changements
climatiques (2005-oct-05)
Ils tiennent de plus en plus compte du bilan
environnemental des entreprises avant d'y investir
par
Suzanne Dansereau (LesAffaires.com)
De plus en plus d'investisseurs institutionnels font le lien entre changements
climatiques et investissements. Ils reconnaissent que les facteurs liés
aux changements climatiques ont une incidence sur la performance financière
à long terme des entreprises dans lesquelles ils investissent. Et,
de plus en plus, ils demandent aux entreprises de divulguer leurs émissions
de gaz à effet de serre (GES), ce qu'elles font pour les réduire,
et combien cela leur coûte. C'est ce qu'on a pu constater lors du
Forum Tremblant, un événement organisé le 15 septembre
par le cabinet de relations publiques National et au cours duquel une centaine
de participants - gens d'affaires, consultants, fonctionnaires et dirigeants
d'ONG - ont discuté de responsabilité sociale et de développement
durable.
Ainsi, les participants ont pris connaissance d'une initiative internationale
appelée Carbon Disclosure Project
(CDP). Il s'agit d'un groupe d'investisseurs, parmi lesquels Merrill Lynch,
Credit Suisse et BMO Groupe financier, qui sondent les 500 plus grandes
entreprises de l'index Financial Times (FT500) sur leurs plans de réduction
de GES et autres questions environnementales. Lors de sa création,
en 2003, le CDP ne comptait que 35 signataires. Aujourd'hui, ils sont 143,
assureurs, caisses de retraite et autres, dont l'actif sous gestion totalise
20 billions (milliers de milliards) de dollars américains. Le Carbon
Disclosure Project publie un rapport bisannuel dans lequel il divulgue
les informations recueillies et classe les entreprises. Dans son dernier
rapport, General Electric s'est mérité la palme d'or. Par
contre, le CDP n'obtient pas toujours ce qu'il cherche. Seulement 54 %
des sociétés du FT500 ont accepté de divulguer leurs
émissions de GES. Soit dit en passant, Microsoft fait partie
de ce groupe.
Il reste donc beaucoup à faire pour que la valeur boursière
d'une entreprise soit liée à sa performance environnementale,
a indiqué Simon Thomas au Forum Tremblant. M. Thomas dirige Trucost,
une société de recherche de Londres qui aide les entreprises
à comptabiliser leurs coûts environnementaux. Il a expliqué
qu'on en était aux premiers balbutiements pour mesurer avec exactitude
les coûts, les calculs et les normes variant énormément
d'une entreprise à l'autre. "Dans le seul rapport du Carbon Disclosure
Project, on répertorie neuf systèmes de normalisation",
a-t-il dit. Et les entreprises rapportent leurs calculs de façon
à éviter les comparaisons.
L'information difficilement accessible
Mais la tendance est là. Sauf que l'information n'est pas si facilement
accessible, a déploré Jean McNeil, membre du comité
de retraite du Fonds de retraite de l'Université de Montréal.
"Nous sommes sensibles à cette question et voudrions en tenir compte
dans nos placements, mais nous ne sommes pas toujours capables de faire
les liens nécessaires et d'obtenir de l'information neutre",
a-t-il expliqué. En Angleterre, une nouvelle réglementation
oblige les entreprises à rapporter l'impact de leurs pratiques sur
l'environnement. En outre, le gouvernement de Tony Blair oblige les caisses
de retraite à divulguer si elles tiennent compte ou non du facteur
environnemental dans leurs placements.
Au Canada, le gouvernement fédéral s'apprête à
réglementer les émissions de GES des grands émetteurs
industriels, dans le cadre de son engagement face au Protocole
de Kyoto. Cette réglementation
aidera les investisseurs à mieux connaître la performance
environnementale de ces émetteurs, qui seront alors incités
à divulguer leurs coûts d'application du Protocole, a indiqué
le ministre de l'Environnement, Stéphane Dion, lors de la conférence.
Comme l'a dit Julie Desjardins, conseillère indépendante
de l'Institut canadien des comptables agréés
(ICCA), "on ne peut pas gérer ce que l'on ne mesure pas". Précisant
qu'elle ne parlait pas au nom de l'ICCA, Mme Desjardins a plaidé
pour une meilleure divulgation du bilan environnemental dans les bilans
financiers des sociétés canadiennes inscrites en Bourse.
Selon elle, l'information pertinente devrait être divulguées
dans la section des rapports annuels intitulée Commentaires et analyse
par la direction des résultats et de la situation financière.
Omettre de le faire est illégal, mais malheureusement, les autorités
des valeurs mobilières au Canada et aux États-Unis n'appliquent
pas assez sévèrement la loi, a-t-elle déploré.
En Ontario, les actionnaires disposent d'un autre outil : à compter
du 31 décembre 2005, ils pourront poursuivre les entreprises, les
membres du conseil d'administration et les hauts dirigeants pour fausse
représentation si des renseignements pertinents ne sont pas rapportés
en temps opportun. Mme Desjardins espère que ces facteurs inciteront
les entreprises polluantes à mieux gérer les risques
financiers associés aux changements climatiques. Mais
elle voit encore des obstacles : dans leurs divulgations, les entreprises
mettent par exemple l'accent sur les renseignements que veulent avoir les
analystes des maisons de courtage. Or, ces derniers ne s'intéressent
pas aux changements climatiques : ils pensent à court terme. Il
revient donc aux gestionnaires de fonds d'exercer des pressions, selon
elle. Il faudrait aussi modifier le mode de rémunération
des hauts dirigeants pour les obliger à penser davantage au long
terme. Alors là, dit-elle, ils seraient plus conscients de l'impact
des changements climatiques sur leur entreprise, leurs opérations,
leurs employés et le lieu où ils sont situés.
KATRINA, LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LES INVESTISSEMENTS
"Katrina est en partie une affaire de changements climatiques et en
partie une affaire d'investissement", a affirmé la comptable
Julie Desjardins lors du Forum Tremblant. "C'est une affaire d'ouragans
qui semblent encore plus fréquents et plus intenses qu'auparavant.
C'est aussi une histoire d'investissement ou, plus précisément,
de décision de ne pas investir dans un système de digues
pour protéger la population et l'environnement de la Nouvelle-Orléans",
a-t-elle dit. "Ces investissements, qui étaient
nécessaires avant la tragédie, semblent bien maigres maintenant
comparativement aux vies emportées, aux écosystèmes
ravagés, aux infrastructures démolies, aux biens perdus,
aux usines et installations détruites, aux bénéfices
d'entreprises envolés, a-t-elle expliqué.
"Dans ce triste contexte, la question est : comment encourager nos organisations
à faire des investissements à long terme pour agir face aux
changements climatiques ?" C'est la question que se posent de plus
en plus les décideurs du milieu des affaires et des gouvernements,
selon Mme Desjardins.
Canada swears in first black governor-general (2005-Sep-27)
OTTAWA (AFP) - Haitian-born journalist Michaelle
Jean became Canada's first black governor general after renouncing
her French passport to take up the prestigious post as representative of
the British monarchy in its former colony. Jean, 48, her makeup smudged
by tears during a musical welcome, was sworn in as Canada's 27th de facto
head of state in the Senate chamber. She takes over from Adrienne Clarkson,
who was born in Hong Kong and was the first Asian to hold the post. The
appointment of the woman whose family fled Haiti's murderous Duvalier regime
in 1968, was widely acclaimed throughout the country, though it was not
without controversy.
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Photo Reuters |
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