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Première preuve d'une mer sur Titan (2005-sep-21)
Radio-Canada.ca : L'existence d'une mer sur Titan, la principale lune de Saturne, viendrait d'être mise en évidence par des images radar captées par Cassini. Les clichés enregistrés lors du huitième survol rapproché de la sonde, survenu le 7 septembre, montrent clairement des zones côtières alimentées par les canaux qui découpent profondément et distinctement les terres bordant l'espace liquide. Cette région, qui apparaît en foncé sur les photos, est entourée de rivages plus pâles. Les experts de la NASA estiment qu'un liquide s'y trouverait ou y aurait été présent dans un passé récent. Les nombreux canaux sinueux qui se terminent sur les côtes suggèrent l'existence d'un cycle d'évaporation comme sur Terre, avec pluie et systèmes de rivières qui ramènent le liquide à la mer. Toutefois, le liquide ne serait pas de l'eau, mais bien du méthane liquide. |
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Paul Martin affirme qu'une réforme de l'ONU est indispensable
(2005-sep-16)
NEW YORK (PC) - Dans son discours devant l'Assemblée
générale des Nations unies, vendredi, à New York,
le premier ministre du Canada, Paul Martin, a affirmé qu'une réforme
de l'organisation était indispensable. M.
Martin a déclaré que le temps du statu quo et des débats
stériles est révolu. Il a indiqué que les citoyens
veulent la sécurité, une aide plus efficace, le respect des
droits humains et un environnement sain. Le premier ministre canadien a
notamment réclamé des lignes directrices sur le mandat du
Conseil de sécurité pour que la communauté internationale
agisse sans délai lorsque les citoyens sont en danger.
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![]() (AP Photo/Ed Betz) |
Jean Charest a eu un entretien avec le président chinois
Hu Jintao
(2005-Sep-10) GATINEAU (PC) - Pour la première fois, un premier ministre du Québec a rencontré un président de la Chine. Jean Charest a pu s'entretenir une vingtaine de minutes avec Hu Jintao, vendredi, au Musée canadien des civilisations, à Gatineau. M. Charest a indiqué que cette rencontre tombait à point puisqu'il s'apprête à partir en mission en Chine, le 21 septembre, avec la plus grosse délégation de l'histoire du Québec. "C'est la première fois qu'un premier ministre du Québec a le privilège de rencontrer un président chinois, a précisé M. Charest. Ça tombe bien parce qu'on est à la veille de partir en mission en Chine avec la plus grosse délégation de l'histoire du Québec." M. Charest sera accompagné d'environ 150 personnes des milieux d'affaires, institutionnel et culturel. |
![]() (PC/Fred Chartrand) |
Paul Martin promet de discuter des droits humains avec le président chinois (2005-Sep-08)
OTTAWA (PC) - Le premier ministre Paul Martin a assuré
aujourd'hui que la question du respect des droits de la personne en Chine
viendra en tête de liste de ses discussions avec le président,
Hu Jintao, qui est arrivé cet après-midi à Ottawa
pour sa première visite au Canada. Même
si le Canada souhaite augmenter ses échanges commerciaux avec la
Chine, Paul Martin a indiqué qu'il ne se privera pas pour autant
de parler des droits humains.
M. Martin a indiqué que lors de son voyage en Chine au début de l'année, il avait eu l'une des plus longues conversations, à la fois avec le président chinois et le premier ministre, sur la question des violations des droits de la personne. Il a promis de revenir à la charge au cours de la visite du président Hu, affirmant qu'il en faisait une priorité. M. Martin répondait ainsi à l'appel du secrétaire général d'Amnistie internationale, Alex Neve, qui affirme que le moment est propice pour le Canada de faire montre de moins de timidité et d'exercer fermement des pressions sur la Chine. M. Neve souligne que la Chine est très intéressée par les ressources naturelles du Canada de sorte que le gouvernement canadien a plus d'influence que par le passé. Selon lui, c'est le temps de donner priorité aux droits humains et d'abandonner cette idée que le commerce passe en premier dans les relations entre le Canada et la Chine. Le président Hu est accompagné d'une centaine de dirigeants des milieux d'affaires chinois. Sa visite intervient alors que Pékin multiplie ses investissements au Canada dans les secteurs de l'énergie et qu'on s'apprête à célébrer le 35e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays. |
![]() (CP PHOTO/Tom Hanson) |
Le Canada dépêche quatre navires le long de la côte
du golfe du Mexique (2005-Sep-02)
HALIFAX (PC) - Le Canada va dépêcher la semaine
prochaine quatre navires et trois hélicoptères Sea King le
long de la côte du golfe du Mexique, secteur dévasté
par l'ouragan Katrina, afin d'y prendre part aux opérations de secours
et de reconstruction. Des équipes étaient
occupées à embarquer du matériel à bord de
trois navires de guerre et d'un bateau de la garde côtière,
vendredi, alors que 1000 militaires se préparaient à prendre
la mer en direction de La Nouvelle-Orléans, mardi, une semaine après
que Katrina eut semé la dévastation dans la région.
Le commodore Dean McFadden, qui prendra le commandement du déploiement,
a indiqué que les responsables canadiens consultaient actuellement
leurs homologues américains afin de déterminer la nature
de la contribution des troupes canadiennes durant leur mission, qui devrait
durer un mois. Il a néanmoins laissé entendre que les Canadiens
devraient être impliqués dans les travaux de reconstruction
tout en prenant part aux opérations d'aide humanitaire et de santé.
"Nous serons en mesure de déplacer des gens. Nous serons en mesure
de transporter des fournitures médicales et du carburant", a-t-il
affirmé sur le quai du port d'Halifax où était amarré
vendredi le destroyer NCSM Athabaskan, bâtiment de commandement lors
de la mission à venir. "En ce qui concerne les tâches précises
que nous devrons accomplir, je vais attendre que les Américains
nous disent de quelle aide ils ont besoin", a-t-il ajouté.
Les navires appuieront la marine et la garde côtière américaines,
et ils transporteront les militaires des Forces canadiennes, parmi lesquels
des ingénieurs qui pourraient aider à rétablir le
courant électrique et à produire de l'électricité.
Quelque 40 plongeurs des côtes Est et Ouest doivent également
être de la mission, qui a obtenu le feu vert après que les
autorités américaines eurent accepté l'aide offerte
par Ottawa. Par ailleurs, le premier ministre fédéral Paul
Martin a indiqué que s'il était intéressé à
constater sur place l'importance des dégâts causés
par Katrina, un voyage dans le Sud des Etats-Unis s'avérait actuellement
une mauvaise idée, la situation y étant tout simplement trop
chaotique. Il a ajouté que le gouvernement fédéral
faisait le maximum afin de trouver et d'aider les Canadiens qui pourraient
être incapables de quitter La Nouvelle-Orléans et les autres
secteurs dévastés.
[Sympatico.Msn.ca]
L'ambassadeur McKenna prédit un durcissement des règles
commerciales
(2005-août-30) SAINT-JEAN, Terre-Neuve-et-Labrador (PC) - L'ambassadeur du Canada aux Etats-Unis, Frank McKenna, a indiqué que les règles gouvernant les relations commerciales avec les Etats-Unis seront plus compliquées dans l'avenir en raison du long conflit du bois d'oeuvre. M. McKenna, qui a pris la parole dans le cadre de la réunion des premiers ministres de l'est du Canada et des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre, a soutenu que le traité de libre-échange a servi autant le Canada que les Etats-Unis, bien qu'il ait l'impression que les parties ne soient pas très respectueuses des règles. L'ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick a ajouté que lui et les autres architectes de l'accord de libre-échange avec les Etats-Unis auraient été très peu disposés à signer l'entente s'ils avaient cru que ces règles auraient été ignorées. La dispute sur le bois d'oeuvre a refait surface à l'occasion de la réunion annuelle des premiers ministres de l'est du Canada et des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre, actuellement en cours, à Saint-Jean, Terre-Neuve-et-Labrador. Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a déclaré que cette mésentente contamine les relations entre les deux pays. |
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Les Canadiens doivent presser leur gouvernement à nationaliser
le pétrole (2005-Aug-28)
MONTREAL (PC) - Les Canadiens doivent faire pression sur le
gouvernement fédéral pour que celui-ci trouve le courage
de retirer aux grandes compagnies pétrolières appartenant
majoritairement à des intérêts étrangers l'extraction
du pétrole canadien, son raffinage et sa distribution. "Il
faut cesser de dire qu'il n'y a rien à faire", a clamé
le professeur Léo-Paul Lauzon, du département des sciences
comptables de l'Université du Québec à Montréal,
qui prône en fait rien de moins que la nationalisation du pétrole
canadien, à l'instar de la nationalisation de l'électricité
menée au Québec au tournant des années 60. Pour le
professeur Lauzon, l'heure n'est plus "au boycottage, aux recours collectifs,
à des enquêtes du Bureau de la concurrence ou encore de la
Régie de l'Energie".
"Il faut nationaliser la ressource en raison de la sécurité
nationale et de nos intérêts stratégiques, même
si ça peut faire peur", a-t-il soutenu, mardi, en conférence
de presse. Le professeur Lauzon, qui s'est déjà frotté
à la politique partisane, estime qu'il faut que les pressions viennent
des citoyens, de la rue. Il ne croit pas que le gouvernement fédéral
en prendra l'initiative et il ne compte pas davantage sur les médias
qui, plus souvent qu'autrement, appellent à la résignation,
a-t-il dénoncé. "La nationalisation
de l'électricité au Québec continue d'être un
succès retentissant. Les Québécois jouissent des tarifs
d'électricité les plus bas en Amérique du Nord et
la société d'Etat Hydro-Québec retourne au Trésor
public quelque 3 milliards $ annuellement",
a-t-il fait valoir. "La privatisation du pétrole canadien amènera
des avantages économiques, comme l'électricité",
a-t-il poursuivi.
A la lumière d'une étude qu'il a menée avec ses collègues
Michel Bernard et Marc Hasbani, M. Lauzon a constaté que sur les
19,9 milliards $ de profits réalisés en 15 ans par l'Impériale-Esso
et Shell Canada, 84 pour cent (ou 16,8 milliards $) sont allés
aux actionnaires et dividendes et en rachats d'actions, dont 13,5 milliards
$ (68 pour cent) versés à l'étranger. Les universitaires
ont également noté une chute graduelle au cours des 15 dernières
années de la proportion des profits consacrée à l'exploration,
de 36 pour cent à 5 pour cent, et à un désinvestissement
au Canada. "Les pétrolières
ont versé leurs profits à leurs actionnaires d'ici et de
l'étranger plutôt que d'investir et de créer de l'emploi
au Canada", a-t-il fait remarquer. Ce qui lui fait conclure que "nous
sommes pris en otage, nous sommes exploités à partir de notre
propre pétrole. On nous dévalise chez nous et on ne dit rien",
ce qu'il trouve intolérable. Données à l'appui, il
ambitionne de faire partager son indignation par la population.
[Sympatico.Msn.ca]
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