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Regain d'animosité entre Washington et Caracas (2005-août-24)
           Par Anne Gearan, Associated Press, Washington : Washington n'aime pas Hugo Chavez, le considère comme le trublion de l'Amérique latine et ne se prive pas de le dire. Mais l'administration Bush a pris ses distances, quelque peu embarrassée, après l'appel au meurtre du président vénézuélien lancé par le télévangéliste américain Pat Robertson. Le porte-parole du département d'État, Sean McCormack, a qualifié «d'inappropriés» les propos du prêcheur, sans pourtant les condamner formellement. «Ce n'est pas la politique du gouvernement des États-Unis. Nous ne partageons pas ses opinions», a-t-il commenté, rappelant, gêné, qu'il s'exprimait à titre «privé». Pour l'opposition démocrate, cette réaction molle montre que Washington craint de mécontenter ses soutiens les plus loyaux, les évangéliques chrétiens.

Photo AFP
         Pat Robertson, 75 ans, est une personnalité-phare de la droite évangélique chrétienne, coutumier des commentaires à l'emporte-pièce. Fondateur de la Christian Coalition for America, il est un fervent partisan de George W. Bush-le «born again» qu'il considère choisi par Dieu, président le plus religieux de l'histoire du pays, élu par deux fois avec le soutien écrasant du mouvement évangéliste chrétien. La semaine dernière, Pat Robertson a suggéré aux services secrets américains d'éliminer Hugo Chavez pour éviter que le Venezuela ne devienne une «rampe de lancement de l'influence communiste et de l'extrémisme musulman». «S'il croit que nous essayons de le tuer, je pense que nous devrions y aller et le faire. Cela serait beaucoup moins cher que d'entamer une guerre... et je ne pense pas que les livraisons de pétrole cesseront», a-t-il ajouté.
         À Caracas, les autorités n'en reviennent toujours pas, savourant cette occasion offerte sur un plateau de dénoncer à nouveau Washington. «Il y a des mesures légales aux États-Unis qui condamnent et punissent les déclarations de cette nature», a lancé le vice-président Jose Vicente Rangel. «Que va faire le gouvernement américain au sujet de cette déclaration criminelle ? La balle est dans le camp des États-Unis». Et d'ajouter que ces propos «montrent que le fondamentalisme religieux est l'un des grands problèmes de l'humanité à cette époque».
         «Toute accusation ou toute idée selon laquelle nous planifions de lancer une action hostile contre le Venezuela ou son gouvernement sont totalement sans fondement», a assuré pour sa part le porte-parole du département d'État. Les États-Unis ont cependant une longue histoire en la matière, avec l'Amérique latine notamment. Ils sont soupçonnés d'avoir été impliqués dans l'assassinat en 1963 du président sud-vietnamien Ngo Dinh Diem, ainsi que dans plusieurs tentatives contre le cubain Fidel Castro. Et ce, sans compter, au fil des ans, les nombreuses opérations de déstabilisation des régimes «ennemis», au Chili, au Nicaragua. Si l'assassinat politique a été officiellement déclaré illégal par un ordre exécutif du président Gerald Ford, les États-Unis en revanche fait ces dernières années de l'intervention directe contre des régimes «ennemis» l'axe principal de leur politique étrangère, en Afghanistan puis en Irak.
         Washington se contente d'exhorter Caracas à «jouer un rôle positif» en Amérique latine, a ajouté McCormack. La semaine dernière, en visite dans les pays «amis» de la région, le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, avait accusé Chavez d'être un facteur de déstabilisation, croyant voir son influence dans les crises qui secouent la Bolivie, le Pérou, l'Équateur... Washington reproche aussi à Caracas de soutenir la guérilla colombienne.
         Hugo Chavez l'ancien parachutiste putschiste, démocratiquement élu et donné favori pour la présidentielle 2006, est devenu le poil à gratter de Washington en Amérique latine : rhétorique contre «l'impérialisme» américain, rapprochement avec Cuba et l'Iran... Artisan d'une «révolution bolivarienne» autocratique et sociale, il a failli être renversé en 2002 et accuse Washington, principal acheteur de son pétrole, d'avoir soutenu cette tentative de putsch. En visite en Jamaïque avant de gagner la Martinique pour l'hommage aux victimes de l'accident d'avion de Maracaïbo, Hugo Chavez s'est fendu d'une envolée littéraire, comparant Robertson et ses détracteurs aux «chiens fous enragés» poursuivant Don Quichotte dans l'œuvre classique de Miguel de Cervantes. «Les chiens aboient (...) parce que nous avançons.»
         Un peu plus tôt dans la journée, quittant Cuba, le flamboyant président s'était refusé à commenter les propos de Robertson, disant qu'il préférait «parler de la vie» : «Ce qu'ils disent ne m'importe pas du tout. Je ne sais même pas qui est ce monsieur.» C'est son ami Fidel qui est monté au créneau : «Je crois que seul Dieu peut punir des crimes d'une telle ampleur», a-t-il lancé, parlant des paroles de Robertson. «Je dis toujours que Dieu est avec Chavez.» [Cyberpresse.ca]

L'acide valproïque, un nouvel espoir dans le traitement du Sida (2005-août-21)
         LONDRES (AP) - Le Sida pourrait devenir une infection curable. Des recherches préliminaires publiées cette semaine dans la revue médicale "The Lancet" dévoilent comment des chercheurs ont utilisé l'acide valproïque, un anti-épileptique, pour affaiblir le virus HIV dormant dans le corps. Au bout de trois mois, un traitement journalier à l'acide valproïque a permis de réduire la proportion de cellules dormantes infectées de 75% chez trois des quatre patients séropositifs, par ailleurs traités normalement, qui ont été l'objet d'une étude américaine.
         "Ce résultat, même s'il n'est pas définitif, suggère que cette nouvelle approche médicale permettra la guérison du Sida dans le futur. C'est un petit pas, mais un grand bond conceptuel", a déclaré le docteur David Margolis, qui a dirigé l'étude menée à l'Université de Caroline du Nord. Les résultats de l'étude ont été salués par d'autres scientifiques, qui travaillent sur la question primordiale du traitement des cellules dormantes. "L'idée, si nous pouvons jamais arriver à la faire aboutir, est de purger chaque cellule latente infectée. En traitant les patients pendant probablement deux ou trois ans, ils pourraient arrêter leur traitement antirétroviral et ils seraient libérés du virus", a expliqué le docteur Warner Greene, qui conduit des recherches similaires à l'Université de Californie.
         La maladie du Sida est incurable parce que les traitements actuels ne fonctionnent que lorsque le virus se multiplie, ce qui ne se produit que lorsqu'il se trouve dans une cellule active. Il infecte cependant parfois des cellules dormantes, ce qui le rend inactif lui-même. Le virus, tant qu'il est dormant, ne provoque aucune menace, mais les cellules inactives se réveillent sporadiquement, ce qui provoque la réactivation du virus et sa multiplication. Les patients ne pourraient être guéris qu'une fois la dernière cellule dormante éliminée ou débarrassée du virus. D'autres médicaments ont réussi à diminuer le nombre de cellules dormantes infectées, mais ils ont été abandonnés parce que leur efficacité était trop limitée ou que leurs effets secondaires étaient trop importants.


Image: NASA/JPL
Sec comme Titan ? (2005-août-09)
Il n'y a toujours pas d'océans de méthane en vue sur Titan, du moins selon les récentes informations recueillies par le téléscope américain Keck II situé à Hawaï. Depuis longtemps, plusieurs scientifiques émettent l'hypothèse que le satellite naturel de Saturne accueille des étendues de méthane ou d'éthane. Titan est l'une des deux lunes du système solaire qui possèdent une atmosphère significative. Elle est entourée d'une fine couche d'azote et de méthane. Ainsi, plusieurs scientifiques ont déduit que des mers de méthane ou d'éthane liquide devaient se trouver sur l'astre. Durant les observations menées à l'aide du téléscope, les astronomes n'ont découvert aucun reflet de la lumière du soleil pouvant révéler une masse liquide sur la lune glaciale.

La surface de Titan
           Toujours de l'espoir
         Les astronomes se sont toutefois concentrés sur l'hémisphère sud de Titan, et il est toujours possible que les régions du Nord recèlent des étendues de matière organique liquide. Les astronomes pensent que l'atmosphère de Titan pourrait être similaire à celle qui existait sur Terre à l'origine et pourrait ainsi fournir des indices sur la manière dont la vie a pu se développer sur notre planète.
           Cassini cherche aussi
         La sonde Cassini, qui est en orbite autour de Saturne depuis l'an dernier pour étudier la planète géante et ses satellites, n'a détecté aucun signe de la présence d'un élément liquide. Toutefois, au début de juillet, Cassini a photographié ce qui pourrait être la preuve la plus directe à ce jour de la présence d'un lac d'hydrocarbures liquides, en prenant l'image d'une tache noire au pôle Sud. D'autres survols seront nécessaires pour confirmer cette découverte. Des études antérieures menées par radar avaient abouti à la conclusion que Titan devait être couvert de lacs de méthane. [Radio-Canada.ca]

Des astronomes américains auraient découvert une 10e planète du système solaire (2005-Aug-04)
         LOS ANGELES (AP) - Des astronomes américains ont annoncé avoir découvert une nouvelle planète, plus grande que Pluton, en orbite autour du soleil. L'objet découvert, le plus éloigné jamais observé dans le système solaire, est situé à 14,5 milliards de kilomètres du soleil, soit 97 fois la distance entre la Terre et le soleil, et est trois fois plus éloigné que Pluton. "C'est le premier objet plus grand que Pluton jamais observé aux limites du système solaire", a affirmé vendredi Mike Brown, de l'Institut californien de technologie (Caltech), au cours d'une conférence de presse téléphonique. L'astre serait la dixième planète du système solaire, même si certains astronomes contestent la qualification de planète pour Pluton.
         Les astronomes ne connaissent pas la taille exacte de cette nouvelle planète mais son éclat laisse penser qu'elle est au moins aussi grande que Pluton, et pourrait même être 50% plus grosse. Mike Brown a soumis un nom pour sa découverte à l'Union astronomique internationale qui n'a pas encore pris de décision. La nouvelle planète a été photographiée pour la première fois le 31 octobre 2003 par Brown et ses confrères Chad Trujillo de l'observatoire Geminy et David Rabinowitz de l'université de Yale, mais son éloignement était tel que son déplacement n'a pas été repéré jusqu'à l'analyse de données en janvier dernier. Ce corps astral est rocheux et recouvert de glace, comme Pluton, a précisé Mike Brown.
         Alan Stern, de l'Institut de recherches de Boulder (Colorado) a déclaré ne pas être surpris par la découverte puisque des objets de la taille de Pluton ont déjà été repérés dans la ceinture de Kuiper, au-delà de Neptune, où gravitent de nombreux petits corps célestes glacés.

La santé des Québécois (2005-juillet-28)
Plusieurs groupes de pression veulent un débat sur le rapport Ménard
         MONTREAL (PC) - Plusieurs groupes de pression ont applaudi jeudi le dévoilement du rapport sur la pérennité du système de santé et de services sociaux, pourtant vertement critiqué par les grandes centrales syndicales qui l'ont même coulé aux médias deux jours avant sa publication. Le banquier Jacques L. Ménard qui présidait le comité chargé de la rédaction du document a d'ailleurs accusé les représentants des organisations de travailleurs de vouloir faire avorter le débat de fond sur cette question cruciale. "Tous connaissent l'agenda syndical de négociations. C'est certain que notre rapport risque de déranger leur ordre établi, mais ce n'est pas une raison pour induire la population en erreur et dire n'importe quoi", a-t-il dit lors d'un point de presse à Montréal.
         Le président du conseil de BMO Groupe financier pour le Québec en veut notamment aux représentants de la FTQ, de la CSQ et de la CSD qui ont laissé entendre que le rapport misait sur des hausses des tarifs d'électricité et de la taxe de vente (TVQ) pour financer les soins. Ces propositions, qui font partie des solutions envisagées pour accroître les revenus de l'Etat reçoivent en effet relativement peu d'attention dans le volumineux document remis aux ministres de la Santé et des Finances. A l'instar de la plupart des 16 membres du comité, Jacques Ménard estime qu'il est urgent d'agir pour éviter que les générations futures se retrouvent avec une facture disproportionnée, découlant du vieillissement de la population. Dans son rapport, le groupe de travail a souligné qu'il n'y aurait plus que deux travailleurs par retraité en 2030, comparativement à cinq actuellement. Parmi les solutions proposées figurent entre autres la création d'un Régime d'assurance contre la perte d'autonomie. Cette caisse autonome partiellement capitalisée servirait à financer une partie des services nécessaires aux personnes âgées. Le rapport suggère aussi d'accroître la place faite au secteur privé dans la construction d'établissement et la prestation de certains soins. Le financement du réseau demeurerait toutefois strictement public.
           Accueil favorable
         Le rapport Ménard a reçu un accueil enthousiaste de l'Association médicale du Québec, qui y voit un bon point de départ pour la discussion. "Ce que nous retenons d'une première lecture des conclusions (...) c'est que le statu quo est intenable, et ce de notre point de vue, sans penser au futur", a déclaré le président de l'organisation, le Dr Robert Ouellet qui juge la situation actuelle trop grave pour qu'on écarte "des solutions ayant fait leurs preuves ailleurs". Même son de cloche à la Fédération des médecins résidents du Québec qui a perçu les conclusions du groupe de travail comme "un vent de fraîcheur" dans le débat entourant le financement de la santé au Québec. "Comme médecins et comme citoyens, nous n'avons pas le droit de rejeter du revers de la main les recommandations qui nous sont présentées d'autant plus que leur implantation se fera sur un horizon de 25 ans", a souligné le président Martin Bernier.
         Pour sa part, l'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux (AQSSS) trouve "recevables" et même "pertinentes" les suggestions du comité Ménard et souhaite qu'elles soient discutées et analysées de façon pragmatique "en respectant les valeurs d'équité et de solidarité qui sont les fondements de notre système". L'Association des centres jeunesses du Québec et la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) ont aussi applaudi le document qui a, à leurs yeux, le mérite de faire "un bon diagnostic".
           Bémols
         Tous ne sont cependant pas d'accord avec l'interprétation du comité formé au lendemain du Forum des générations. Outre la FTQ, la CSD et la CSQ, qui ont refusé de signer le rapport, d'autres organisations ont émis des réserves jeudi. La Coalition solidarité santé trouve le document "alarmiste" et "truffé de noirs scénarios". "Le rapport Ménard n'a rien inventé. Sur la base d'une analyse économique hautement contestable, il reprend essentiellement les solutions mises de l'avant dans le rapport Clair, lequel témoignait déjà d'un fort penchant pour la privatisation et la réduction des services couverts par le système public", écrit l'organisme dans un communiqué. D'après la coalition, les analyses du rapport sont "trop contestées" et trop biaisées en faveur de l'entreprise privée pour servir de pièce centrale au nécessaire débat sur la santé au Québec.
         La CSN et l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux qui représente des dizaines de milliers de travailleurs du domaine de la santé, trouvent pour leur part que le rapport fait appel à des scénarios catastrophe et ne fait que refléter l'idéologie du gouvernement Charest. En bout de ligne, pour la Fédération de l'âge d'or du Québec (FADOQ), "la boule de cristal des uns vaut bien celle des autres". [Sympatico.Msn.ca]

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