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1 in 6 Canadians victims of racism : poll (2005-Mar-21)
The Ipsos-Reid poll was conducted between March 15 and 17. A randomly selected sample of 1,001 Canadians were surveyed by telephone. Results are considered accurate to within plus or minus three percentage points, 19 times out of 20.
Les deux accusés dans l'affaire de l'attentat d'Air India
sont acquittés (2005-Mar-16)
VANCOUVER (PC) - Deux Sikhs ont été acquittés,
mercredi, dans l'affaire de l'attentat d'Air India qui avait causé
la mort de 329 personnes le 23 juin 1985 - la pire tuerie collective de
l'histoire du Canada. Ripudaman Singh Malik et Ajaib
Singh Bagri ont été déclarés non coupables
mercredi par le juge Ian Josephson de la Cour suprême de la Colombie-Britannique.
Les deux hommes ont été acquittés des huit accusations
qui pesaient contre chacun d'eux, dont celle de meurtre au premier degré
et complot pour meurtre. Les bombes provenaient effectivement de Vancouver,
a déclaré le juge Josephson, mais près de vingt ans
après leur explosion, les autorités canadiennes n'ont toujours
pas résolu l'affaire. Les deux accusés ont passé plus
de quatre ans en détention depuis leur arrestation.
Ajaib Singh Bagri, âgé de 55 ans, de Kamloops, en Colombie-Britannique,
a rédigé une déclaration, lue hors du tribunal par
sa fille, dans laquelle il nie avoir été impliqué
dans ces activités criminelles. Il ajoutait que l'attentat contre
le vol 182 d'Air India avait profondément divisé la communauté
sikhe, et disait espérer que celle-ci puisse désormais entreprendre
un processus de guérison. Ripudaman Singh Malik, 58 ans, a été
emmené en voiture à sa sortie du tribunal, et n'a pas commenté
le verdict. Geoffrey Gaul, un porte-parole de la Couronne, a déclaré
que les procureurs étudieront le jugement avant de décider
s'il y aura appel. Ils ont 30 jours pour le faire. Au bout du compte, le
sort de Malik et Bagri reposait sur les déclarations d'une poignée
de personnes ayant témoigné contre eux au procès,
tenu devant juge seul. Le magistrat a estimé que ces témoins
n'avaient pas de crédibilité.
Malik et Bagri étaient accusés d'avoir fait exploser un avion parti de Vancouver à destination de Bombay en passant par Toronto, Montréal et Londres, dans le cadre d'un complot motivé par une vengeance religieuse, après l'attaque de l'armée indienne contre le Temple d'or d'Amritsar, lieu saint du sikhisme, en juin 1984. Un troisième accusé, Inderjit Singh Reyat, avait pour sa part plaidé coupable à une accusation d'homicide involontaire pour son rôle dans l'attentat contre le Boeing 747 d'Air India. Reyat, de Duncan, en Colombie-Britannique, a écopé d'une peine supplémentaire de cinq ans d'emprisonnement, en plus des dix ans infligés pour homicide involontaire et accusations reliées à l'emploi d'explosifs. La Couronne avait fait valoir qu'après l'attaque du Temple d'Amritsar, l'importante communauté sikhe de Vancouver était en colère, ce que les individus au coeur du complot ont exploité. |
![]() Ajaib Singh Bagri avec sa fille, à Vancouver, mercredi. (Photo De CP / Richard Lam) |
ITINÉRANCE : Honorer la mémoire des disparus
(2005-Mar-15)
Métro : À Montréal hier coin Bleury et De Maisonneuve et en parallèle à Paris aujourd'hui, on cherche à briser l'anonymat entourant le décès des itinérants. Cinquante-six personnes en situation d'itinérance sont décédées à Montréal depuis janvier 2004, selon le Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM). "Je voudrais changer notre regard... Ce regard qui fait qu'on s'invente des histoires, des scénarios pour ne pas souffrir en regardant les exclus de la société", confie Dan Bigras, porte-parole de l'événement, qui veut susciter une réflexion sur l'itinérance. "Il faut faire bouger le gouvernement. Et si le gouvernement ne sait pas quoi faire, il faut donner les moyens nécessaires au milieu communautaire. Il n'y a pas le centième des ressources suffisantes dans les écoles et dans les centres jeunesse." Le coup d'envoi de l'événement d'hier a été donné par l'allumage des braises de l'oeuvre Les incendiaires du sculpteur André Fournelle. Placés sur trois rangées, neuf lits métalliques étaient ainsi recouverts de braises de charbon. Le projet repose sur la représentation de la lumière, non seulement en tant que feu qui brille, mais avant tout comme une matière intimiste, c'est-à-dire le feu qui éclaire et réchauffe. |
![]() Dessin imitant la photo de Julie Bonin / Métro |
La CASSEE dénonce (2005-Mar-12)
Québec veut négocier une "entente à rabais"
MONTREAL (PC) - Le ministre provincial de l'Education, Jean-Marc Fournier,
souhaite négocier une "entente à rabais" avec les étudiants
actuellement en grève, a dénoncé la Coalition de l'Association
pour une solidarité étudiante élargie (CASSEE), samedi,
lors d'une manifestation à Montréal. "Le
ministre essaie clairement de nous éloigner de la table des négociations
parce que nos revendications sont larges, qu'on est très déterminés
à les défendre, et puis il veut négocier une entente
à rabais avec les fédérations étudiantes",
a affirmé Xavier Lafrance, porte-parole de la CASSEE.
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