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COURRI@L    2005 MEET
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Norodom Sihanouk decides to stay in exile (2005-Oct-17)
         Khmerintelligence.org : In a letter addressed to the Nation on 16 October 2005, King-Father declared that he never said that he agreed with the French [colonial administration] regarding the Brévié line which, in 1939, placed the Cambodian island of Koh Tral under the administration of the French colony of Cochinchina. Furthermore, King-Father acknowledged that Khmer territories have already been lost to Vietnam, and that there is currently a rift among those, like Hun Sen, who claim they can gain territory from Vietnam through the supplemental border treaty recently signed by Hun Sen, and those who perceive the lost of Cambodian territories to Vietnam through the same treaty. Refusing to be the arbitrator between the two factions, King-Father declared that he would not return back home, and will live in self-imposed exile as Prince Norodom Yukanthor (son of King Norodom) who was exiled by the French Protectorate administration following the Prince’s protest against the harsh treatment of France on Cambodia.


N.P. : Est-ce là Preah Vessakamm Tevabotr déguisé en Chinois, portant sur son épaule le livre BMD et cherchant Preah Bad Dhammik ?
Victimes des KR : Si ce prince maudit s'exilait dès mars 1970, nous n'aurions pas tant souffert !

REPONSE D'UN " SIHANOUKOPHOBE " A NORODOM SIHANOUK (2005-oct-12)
         Dans un texte diffusé sur votre site, en date du 1/ 09/ 05, vous m'avez - une fois de plus - mis en cause en me qualifiant de "sihanoukophobe à 5000 %". Cette appellation, incompatible avec l'arithmétique la plus élémentaire, m'a beaucoup amusé - ainsi d'ailleurs que de nombreuses personnes. Je m'abstiens, en règle générale, de répondre à vos diatribes lorsqu'elles me concernent, pour éviter des polémiques futiles. Cette fois-ci, cependant, je prendrai la peine de vous répondre pour vous préciser notamment pourquoi je suis devenu votre "ennemi" ( et sans doute aussi un "traître" ) après le 18 Mars 1970. Voici donc mes précisions :
         1) - J'ignorais, jusqu'à ce jour, que j'étais considéré à Phnom-Penh, avant 1970, comme un "super-Ministre". Quel honneur pour ma modeste personne !
         2) - Je n'ai jamais utilisé le ridicule pseudonyme "Bê Hâm" pour signer des articles dans vos revues ("Réalités Cambodgiennes" et "Kambuja"). Je les signais de mon nom ou de mes initiales.
         3) - Je ne me suis jamais senti "Sangkumien", car je ne pouvais pas l'être en tant qu'étranger.
         4) - Si vous avez fait appel à ma collaboration, ainsi qu'à celle de MM. Charles Meyer et Jean Barré, pour vos revues et votre secrétariat particulier, c'est en raison de votre profonde méfiance envers vos compatriotes (ce que je déplore).
         5) - Tous les documents et photos que je possède encore proviennent, pour une large part, de votre Ministère de l'Information de l'époque "sangkumienne". Ils ne peuvent donc en aucun cas avoir été "truqués" par moi (ou par d'autres personnes).
         6) - Si je suis devenu votre "ennemi" après le 18 Mars 1970, ce n'est absolument pas pour des raisons d'ordre personnel. C'est parce que votre attitude après cette date m'a paru révoltante et ignominieuse. Votre pays - j'étais sur place pour mon Agence (Reuter), je tiens à le rappeler - a été agressé et envahi par les forces communistes vietnamiennes le 29 Mars 1970 sans ultimatum ni déclaration de guerre. Il s'agissait d'une agression étrangère caractérisée, mais vous avez fait alors cause commune avec les agresseurs de votre propre pays. En outre vous avez fait pire encore en vous jetant, à Pékin, dans les bras des Khmers Rouges, que vous traitiez vous-même de "Khmers dékhmérisés" avant 1970 lorsque vous les combattiez implacablement (en 1967, 68 et 69). Vous avez ainsi ouvert la voie au génocide.
         7) - Toutes vos actions et vos innombrables déclarations après votre destitution ont été inspirées uniquement par votre désir de vous venger, parce que vous aviez été écarté du pouvoir par des voies légales. Vous avez vous-même proclamé à maintes reprises à Pékin votre intention de vous venger des soi-disant "traîtres républicains". Et ce désir de vengeance a finalement coûté deux millions de morts au peuple cambodgien. Alors, devant une attitude aussi condamnable, comment ne pas être "sihanoukophobe" ? ...
         Bernard HAMEL
__________________
N.B. : Bernard HAMEL fut parmi les premiers journalistes et auteurs, après le 17 avril 1975, à alerter le monde du génocide en cours au Cambodge, en publiant, avec Soth Polin, des "Témoignages sur le génocide du Cambodge" recueillis des réfugiés cambodgiens à la frontière thaïlandaise. Certains Cambodgiens "de gauche" en Occident ont d'abord qualifié cet ouvrage de "propagande américaine" !

Hun Sen et les Négociations à venir sur le Tracé des Frontières (2005-oct-08)
Scénarios et Implications
         Preab Pisey : Après avoir neutralisé totalement le Conseil National Supérieur des Affaires Frontalières [ 1 ], présidé par le Roi-Père Norodom Sihanouk, Hun Sen et son équipe s’apprêtent à se rendre au Vietnam le 10 Octobre 2005 pour signer une convention additionnelle au traité de 1985 relatif au tracé des frontières. Ce voyage à venir a fait la « une » des journaux et relance d’importants débats. Ce traité, signé sous l’occupation vietnamienne, est en totale contradiction avec les accords de Genève de 1954 et les accords de Paris de 1991. Outre les déplacements incessants des frontières à l’intérieur du territoire cambodgien, ce traité aurait cédé des proportions importantes du territoire du Cambodge au Vietnam. Car selon Mr Sean Pengsè, président du Comité des Frontières du Cambodge, organisme basé en France, ce traité remet en cause les bornes sur 200 km dans le sud du pays.
         Compte tenu de la gravité du sujet en question et des échos largement relayés dans la presse, ce qui n’a pas été le cas pour les traités précédemment signés, il nous semble nécessaire d’imaginer des scénarios qui pourraient résulter du voyage de Hun Sen sur les terres de son maître et d’analyser les implications qui sont associées à chacun des scénarios envisagés. Selon notre humble analyse, les scénarios envisageables sont les suivants :
         1) La convention additionnelle au traité de 1985 sera effectivement signée ;
         2) La convention ne sera pas signée ;
         3) La durée de négociation s’étalera dans le temps.

          Scénario 1 : La convention additionnelle au traité de 1985 sera effectivement signée
         La signature de cette convention additionnelle au traité de 1985 implique bien sûr le transfert d’une partie du territoire cambodgien au Vietnam. Mais au-delà de ce transfert, la signature, organisée en fanfare, d’un additif au traité de 1985 se traduirait également par une volonté politique forte de la part du Vietnam de s’affirmer comme le maître absolu en Indochine. Il s’agirait là d’un lancement d’un « signal fort » aux puissances régionales et à la communauté internationale que le Vietnam est devenu le maître absolu au Laos et au Cambodge et qu’il entend se conduire en tant que tel. Ce cas de scénario peut être interprété non seulement comme étant une agression ouverte à l’encontre de la Nation Khmère mais aussi une provocation lancée envers la Chine, dont « la nouvelle génération de dirigeants chinois chérissait son amitié avec la famille royale cambodgienne ainsi que ses relations avec le Cambodge [ 2 ] » depuis de longues dates. Le Vietnam par le biais de la signature de cet additif au traité de 1985, met à l’épreuve la sincérité de la Chine, une des grandes puissances mondiales incontournables, envers le Cambodge avant de le mettre complètement sous son joug.
         Il serait donc curieux de voir quelle serait la réaction de cette Grande Puissance face à cet affront insolent du Vietnam. Jusqu’où serait–elle prête à laisser le Vietnam piétiner le « petit protégé » tant réaffirmé par les dirigeants chinois successifs ? Serait-elle en mesure de défendre les intérêts du Cambodge, son soi-disant « petit protégé » ? Que penseraient ses autres « petits protégés » si la Chine se laissait mener par le bout du nez par un « petit joueur » tel que le Vietnam ?
          Scénario 2 : La convention ne sera pas signée
         Comme il a été énoncé, l’additif au traité de 1985 ne sera pas signé, auquel cas l’intégrité territoriale et maritime du Cambodge ne sera pas pour autant préservée. Puisque dans la pratique, le Vietnam continuera toujours à violer le territoire du Cambodge par la colonisation « démographique » de plus en plus massive dans les régions frontalières, notamment celles faisant partie du « Triangle de Développement [ 3 ] ». Ce cas de figure correspondrait à la mise en scène par le Vietnam visant à transformer Hun Sen en « héro national » capable de tenir tête avec le Vietnam. La stratégie du Vietnam consisterait à dire non seulement Hun Sen n’a pas signé le très contesté traité de 1985 mais surtout a réussi à reprendre une partie du territoire placé en zones de litige, que Hun Sen a commencé à faire lui-même des éloges [ 4 ].
         L’objectif étant très clair, il s’agit non seulement de redorer l’image de Hun Sen tant ternie par la corruption et la persécution à l’encontre de la population mais surtout de lui conférer un statut de « Héros National » à l’image de celui du Roi-Père Norodom Sihanouk lors de la « Croisade Royale » pour l’indépendance, qui depuis est resté dans le cœur de tant de Cambodgiens comme le Père de l’Indépendance du Cambodge. Selon ce scénario, nous aurons donc un autre « héros » pour un autre temps. Hun Sen, assoiffé de pouvoir, accepte de jouer aveuglément le jeu des stratèges vietnamiens sans se rendre compte que le soutien politique, diplomatique et militaire du Vietnam n’est pas gratuit. L’engagement des colons vietnamiens installés au Cambodge à voter pour Hun Sen n’est qu’  « une monnaie d’échange » à court terme pour satisfaire les ambitions personnelles et du clan de Hun Sen. Ce que ce dernier semble oublier c’est que là où il y a des Vietnamiens, c’est là où la terre appartiendra au Vietnam.
         Ce scénario correspondrait non seulement à un préparatif en vue de la réélection de Hun Sen en 2008 mais à un changement de stratégie de la part du Vietnam. Dans le passé, les stratèges vietnamiens ont systématiquement éliminé tous les Cambodgiens qui ont servi les intérêts de Hanoi une fois qu’ils n’ont plus besoin d’eux, comme c’est le cas de la plupart des membres fondateurs et/ou combattants du mouvement des Khmers Rouges. Cette fois, ils prolongent la survie de ses « pantins » afin d’encourager d’autres à venir servir les intérêts de Hanoi tout en ayant une « récompense personnelle » à la hauteur de leur trahison envers la Nation Khmère. Dans ce cas hypothétique, nous, Peuple Khmer, devrons être attentifs à ce genre de manipulations stratégiques qui ne font que nous mener depuis tout le temps à la destruction.
         Au vu cette intention machiavélique cachée, nous encourageons fortement nos compatriotes supporters du PPC à revoir leur position. Il n’est absolument pas trop tard de sauver ensemble le Cambodge. Le Champa et notre Kampuchea Krom sont les exemples concrets pour témoigner les réelles intentions du Vietnam en envoyant des masses de population s’installer au Cambodge sous prétexte d’un apport de soutien au parti PPC. Vous savez que les Chams n’ont plus de pays et sont obligés de vivre parfois sur des bateaux de pêche et dans des pays qui ne sont pas les leurs. Concernant nos compatriotes Khmers Krom, vous savez également combien ils souffrent sur leur propre terre. Leurs droits les plus fondamentaux sont systématiquement bafoués. Ils ne peuvent avoir accès aux soins médicaux, beaucoup de femmes enceintes ne peuvent même pas voir leur grossesse arriver à son terme. L’accès à l’éducation supérieure leur est interdit sous forme totalement déguisée. Les examens sont organisés d’une manière telle qu’ils ne peuvent aller au-delà du lycée. Ils sont condamnés à de durs labeurs dans les champs de riz. Leurs terres ancestrales ont été systématiquement confisquées. Leur identité culturelle a été maintenue juste pour des raisons touristiques. Par exemple, ils sont obligés de pratiquer plusieurs fois dans l’année la course aux pirogues pour attirer des touristes sans avoir rien en contrepartie. Donc ne laissons pas les mêmes pratiques se répéter au Cambodge actuel. Ayons le courage de défier nos leaders corrompus qui ne se soucient nullement de la survie de notre Nation.

          Scénario 3 : La durée de négociation s’étalera dans le temps
         Ce dernier scénario consisterait à laisser endurer la négociation sur le tracé des frontières. L’objectif consisterait à mobiliser toutes les ressources khmères en hommes, en réflexion, etc. et à les focaliser sur cette question d’une importance hautement stratégique aux yeux de la population khmère. Cette stratégie, relevant des stratégies de guerre et/ou de la compétition industrielle et commerciale, consiste à créer des diversions et « épuiser » les ressources de ses ennemis ou de ses concurrents pour mieux les abattre. Une des craintes du Vietnam est de voir les Cambodgiens émerger un jour de la pauvreté et deviennent, avec un « estomac bien rempli », de véritables résistants contre l’expansionnisme tentaculaire de Hanoi. Donc pour le Vietnam, plus les Cambodgiens sont occupés par un problème particulier, plus leur stratégie de conquête a de chances d’avancer.
         Comme nous le savions bien, il est très rare que le Vietnam déploie une seule stratégie pour concrétiser ses ambitions annexionnistes. Comme il a été souligné implicitement par Mr Dy Kareth dans son article [ 5 ], parallèlement aux déplacements incessants des lignes des frontières à l’intérieur du territoire du Cambodge, le Vietnam déploie un autre arsenal de colonisation déguisé sous l’habillage du concept de développement économique, qui est le fameux triangle de développement réunissant les provinces Gia Lai, Kon Tum, Dac Lac et Dac Nông (Vietnam), Attapeu, Sékong et Saravan (Laos), Stung Trèng, Ratanakiri et Mondulkiri (Cambodge). La mise en œuvre de ce projet s’accompagne, comme on a pu constater dans la presse, d’une implantation de nouvelles « armées » de colons vietnamiens sur les terres de nos paysans de ces provinces, où certains d’entre eux ont été contraints d’adopter la nationalité vietnamienne. Dans certaines régions comme en Ratanakiri et Mondulkiri le Vietnam a déjà commencé à construire des tronçons d’autoroute, des lignes électriques de haute tension et des écoles pour faciliter l’installation de ses populations sur les terres de nos compatriotes Khmers Leu.
         Face à de telles conditions, nous, Khmers, devrons être attentifs aux manœuvres machiavéliques mises en place par les stratèges de Hanoi. Joignons nous la main pour aider ceux qui luttent contre les appétits expansionnistes/annexionnistes de nos agresseurs. [in RepublicofCambodia]
________________________
[1] Phann Ana: “Hun Sen Opposes Empowering Border Council”, The Cambodia Daily, June 16, 2005.
[2] Xinhuanet : “Sino-Cambodian friendship carried on”, April 07, 2005.
[3] Concernant ce sujet d’une importance stratégique, veuillez lire l’excellent article de Lok Dy Kareth, vice-président du Comité des Frontières du Cambodge, : « Le Triangle de Développement Expansionniste », 22 août 2005, Paris, France.
[4] Sakada Chun : “Mr. Hun Sen Defends the Signing of Additional Border Treaty to 1985 Treaty With Vietnam”, VOA, 06/10/2005.

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