RENCONTRER DIEU |
COURRI@L 2005 | MEET WITH GOD |
1) Hun Sen has secured the support of the Monarchy
Khmerintelligence.org : During his visit to France earlier this
month, Prime Minister Hun Sen told French officials that Cambodia would
enjoy lasting “stability” because he has secured the full support of the
Monarchy for his regime at two critical levels:
- King Norodom Sihamoni, as the symbol of national unity according to the
Constitution, gives indisputable legitimacy to the current regime that
revolves around Hun Sen’s CPP. The transition from former King Norodom
Sihanouk to a younger King is already done.
- Prince Norodom Ranariddh, as President of Funcinpec, has committed himself
to ensuring that all royalists in Cambodia support Hun Sen as Prime Minister
as long as the CPP remains the strongest party, which it likely will for
many years to come.
2) Nguyen Tan Dung visits Cambodia before planned border treaty
signature
K.I. : Hun Sen is welcoming the arrival of the Vietnamese Vice Prime-Minister, Nguyen Tan Dung, on visit to discuss the cooperation between the two countries, and border issues between the two neighboring countries, ahead of Hun Sen’s October visit to Hanoi for the signature of an additional agreement to the 1985 border treaty between the Socialist Republic of Vietnam and the People’s Republic of Kampuchea. |
Le 'Grand Lac' du Cambodge retrouve un second
souffle (2005-sep-26)
Et avec lui, les millions de personnes qui
en dépendent
Un projet de la FAO aide le gouvernement à
gérer les ressources naturelles
Rome/Bangkok - A son arrivée au Lac Tonle Sap au Cambodge il
y a huit ans, Patrick Evans avait l'impression qu'il s'agissait d'une zone
militarisée et non de l'un des lieux de pêche en eau douce
les plus productifs du monde. "On voyait passer des bateaux pleins de
types armés jusqu'aux dents qui patrouillaient leurs lieux de pêche.
Parfois, le lac ressemblait à un camp armé," se souvient
le spécialiste de développement de la FAO.
Constituant pendant longtemps le principal moyen de subsistance et de survie pour les millions de personnes qui vivent sur ses rives et sur l'eau, les riches ressources du Tonle Sap étaient bien mal gérées. Le poisson et le bois d'oeuvre des forêts environnantes étaient récoltés sans critères de durabilité, et un système vieux d'un siècle de concessions de pêche commerciale, hérité de l'époque coloniale, était miné par des problèmes d'accès inéquitable, de corruption et, parfois, de violents conflits. "Dans ce contexte, les droits de pêche accordés étaient souvent par la suite cédés une première, puis une deuxième fois, de sorte que les détenteurs des droits étaient mis sous pression pour défendre leur part du gâteau", explique M. Evans. En outre, la surpêche et la pêche illégale portaient un rude coup aux stocks halieutiques. "Les gens utilisaient des filets à moustiques à très petites mailles pour attraper les poissons, et capturaient ainsi trop de juvéniles; ou encore, ils pratiquaient la pêche par électrochoc avec des batteries de voiture", indique M. Evans. Les prises comme la taille des poissons diminuaient, ce qui signifiait qu'il y avait moins de nourriture à se partager. |
La vie des habitants de Tonle Sap dépend du lac |
Les villages de pêcheurs bordant le lac sont parmi les communautés les plus pauvres du Cambodge |
Renversement de la situation
A la lumière de ces problèmes croissants, les autorités cambodgiennes se sont alliées avec la FAO pour établir un programme de gestion des ressources naturelles dans une des provinces les plus pauvres du lac, Siem Reap. Le programme, baptisé Gestion participative des ressources naturelles dans la région du Tonle Sap, a démarré ses opérations début 1995, grâce au soutien financier du Gouvernement belge. Travaillant en étroite collaboration avec des membres du Ministère cambodgien de l'agriculture, de la foresterie et des pêches (MAFF), la FAO a mené des études sur la flore et la faune du Grand Lac et est entrée en contact avec les communautés pour cerner les problèmes et établir des priorités des besoins. L'équipe FAO/MAFF a en outre évalué la façon dont les ressources naturelles étaient utilisées et a commencé à élaborer des plans pour le renforcement des capacités d'aménagement des ressources naturelles dans les communautés lacustres. |
Une révolution dans la gestion
Avec l'aménagement durable et communautaire des ressources prenant pied dans la province, en 2000 est apparue une nouvelle opportunité de modifier et d'étendre la gestion du lac, grâce à une initiative de réforme pilotée par les autorités cambodgiennes. Durant une visite à Siem Reap à la suite d'une série d'inondations dévastatrices, le Premier Ministre Hun Sen a été très frappé par les récits des autorités locales et des pêcheurs participant au projet de la FAO sur l'intensité croissante des conflits entre les communautés de pêche et les pêcheurs commerciaux. Cela l'a incité à soutenir la création d'une commission d'enquête qui a tenu des réunions ouvertes dans les villages de pêcheurs, d'abord à Siem Reap, puis dans toutes les communautés lacustres. On comprenait clairement ce que les gens voulaient: une transformation radicale de la gestion des pêcheries du lac. "Les riverains ne parlaient que de la réforme des pêches", se souvient M. Evans. La réforme ralliait de plus en plus de voix, et début 2001, le gouvernement a ouvert à l'accès public 56 pour cent de la zone précédemment contrôlée par des intérêts commerciaux dans le cadre du vieux système de l'ère coloniale pour la gestion des pêches, soit plus de 500 000 hectares. |
Tonle Sap est une des pêcheries intérieures les plus productives du monde; il assure, à lui seul, 60 % des prises du Cambodge |
Avec l'aide des autorités cambodgiennes et de la FAO, les villages de pêcheurs de la province de Siem Reap jouent un rôle actif dans la gestion des ressources naturelles dont ils dépendent |
Etendre le projet à tout le lac
Petit à petit, cette situation devrait s'améliorer car le gouvernement a incorporé le concept de planification du développement et de gestion des ressources sur base communautaire dans ses programmes de planification du développement et sa législation nationale. Les autorités cambodgiennes comptent déjà quelque 320 associations de pêche dans tout le pays. Et même si le projet original de Tonle Sap soutenu par la FAO a pris fin, ses travaux se poursuivent sous la direction du MAFF, grâce à un programme de la Banque asiatique de développement d'une valeur de 10 millions de dollars en faveur du développement durable de la région du lac. La FAO continue à participer et à travailler en étroite collaboration avec le MAFF sur un des volets du programme, un projet de 3,8 millions de dollars visant à renforcer les capacités des communautés lacustres de gérer durablement les ressources naturelles dont elles dépendent pour vivre. George Kourous, Relations médias, FAO, george.kourous@fao.org |
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